samedi 13 décembre 2014

#ConfessionsDeLaTwitto : #HipHop241 Part One.

Mes petites discussions sur Twitter sont parfois (souvent même) enrichissantes et fructueuses, même si, ça dégénère rapidement. Enfin, cette fois, on a un fond véridique malgré une forme assez "abracadabrante".



      Je vais essayer de synthétiser les avis de chacun tout en donnant (en majorité) mon avis.


 
     Il y'a une quinzaine de jours, un artiste de notre Underground a tweeter une image assez révélatrice de ce que nombreux pensent. En effet, pour beaucoup, les Gabonais ont un manque de criard patriotisme au seul motif qu'ils écoutent de la musique "Naija" et refusent d'écouter du local. Personnellement,  je suis très local ; enfin, en tant que bloggeuse, j'écoute de tout en matière de #HipHop241 même si je n'en parle pas souvent comme je le fais pour quelques artistes. Ces derniers temps,  je suis très #HipHop237 , surtout, Jovi, artiste Camerounais très talentueux (j'y reviendrais) , donc je me suis sentie visée par cette image.



Après ça,  la "toile" a réagit. Rétorquant que si "on" préférait le Naija au Gaboma, c'est parce qu'"il" s' impliquait vraiment dans sa musique et qu'il "faisait le taff"
Pour venir en appui à ces dires, j'ai littéralement vidé mon sac sur la question. J'ai énuméré les raisons, selon moi, pour lesquelles le #HipHop241 peinait à s'exporter et pourquoi, on préférait écouter du Naija ou autre. Mais je vais m'apesentir sur 1e/2 pour ce billet.



Les artistes Gabonais de ma génération, pour le plus grand nombre, jonglent entre cours et passion, ce qui baisse considérablement la visibilité qu'ils peuvent avoir. Mais aussi, il y'a le manque d'une réelle ambition ; pour eux, faire de la musique,  c'est pour le fun sans plus alors que les musiciens auxquels ils font référence, le plus souvent, sont des personnes qui vivent pour/de leur passion/travail. Encore une fois, la comparaison est, plus ou moins, "inutile".



Aussi, l'artiste 241 a l'origine du débat m'a interpellé sur le fait que certains artistes n'auraient aucun talent mais ils auraient des ingénieurs du son de "malade". A cela, je rétorque/j'ai rétorqué deux choses :
 - Quand on veut, on peut. Si le talent est la, indexer l'ingénieur son ou même le micro, c'est "petit". Puis,
 - On fait avec ce que l'on a. On ne peut pas pointer du doigt les moyens d'autrui. Si l'autre est plus nanti et peut donc aisément s'offrir un bon ingénieur son, toi, moins nanti, fais selon tes moyens et laisse ton talent faire le reste.



Pour finir cette partie du sujet, sachez que l'on ne doit pas supporter par affinités (ce conseil s' applique a TOUS les domaines de la vie). C'est un leurre de penser que parce qu'on soutient un compatriote parmi d'autres nationalités, on rend service à ce dernier ; surtout que ce soutien est "intéressé" étant donné que c'est pour une raison arrêtée et que si c'était au niveau local, on aurait peut être pas voté pour ledit artiste.



Photo Crédit : Céline Memiaghe.

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